
N°218, mars 1970
Date de parution en kiosques : 04 mars
Ce numéro des Cahiers du cinéma présente plusieurs articles et thèmes clés. L’éditorial annonce une résolution du conflit qui opposait l’équipe rédactionnelle à la direction de la revue, avec le retour de Jacques Doniol-Valcroze à la direction de la publication. La revue réaffirme sa volonté de réflexion critique, en mettant en avant des films moins connus et en développant une critique du cinéma d’inspiration marxiste. Une part importante du numéro est consacrée aux écrits de S.M. Eisenstein sur Ivan le Terrible, avec une analyse détaillée d’une scène charnière et de la structure polyphonique du film. La revue propose également un long entretien avec le réalisateur japonais Nagisa Oshima, qui expose ses vues sur le théâtre, la logique, la politique et le rôle de l’imagination dans ses films. On trouve également une analyse approfondie d’Ivan le Terrible d’Eisenstein par Jean-Pierre Oudart, explorant les thèmes du déplacement et du déni. Enfin, le numéro se clôt sur une discussion autour de l’utilisation du cinéma comme outil militant à travers le film La vie est à nous, ainsi que des critiques de films tels qu’Il était une fois dans l’Ouest et Que la bête meure.