N°410, juillet-août 1988

Ce numéro des Cahiers du cinéma propose des articles de fond sur plusieurs auteurs, dont Max Ophuls et André Téchiné, explorant leurs styles uniques et leurs préoccupations thématiques. Une part substantielle est consacrée à l’œuvre de Sergei Paradjanov, avec une longue interview sur son processus créatif, son passage en prison et son dernier film, Achik Kerib, ainsi qu’un reportage sur le tournage. Le magazine propose également une vaste rétrospective sur Roberto Rossellini, incluant un essai de François Truffaut et une analyse de ses films majeurs comme Rome, ville ouverte, Voyage en Italie et Allemagne année zéro.

De plus, un article détaillé se concentre sur le style de François Truffaut, reliant ses films à son travail critique et à ses contradictions personnelles. Le magazine explore également des sujets tels que la colorisation des films en noir et blanc, l’état du cinéma français et les innovations techniques d’Aaton. On y trouve une série de critiques de sorties récentes comme Hairspray et Throw Momma from the Train, ainsi qu’une section agenda couvrant divers événements et rétrospectives cinématographiques, dont une sur le cinéma français des années 50.