N°422, juillet-août 1989

Ce numéro des Cahiers du cinéma est marqué par un sentiment de perte et de rétrospection, notamment en raison de la récente disparition de Sergio Leone, à qui une part importante est consacrée, avec des hommages, des textes du cinéaste lui-même et des réflexions sur son impact sur le cinéma américain. La revue explore également la version longue tant attendue de La Porte du Paradis de Michael Cimino, et se penche sur le cinéma de Satyajit Ray à travers son film L’Ennemi du peuple. De plus, elle propose un dossier sur l’état du cinéma portugais, analyse l’utilisation de la steadicam au cinéma et explore les complexités du financement du cinéma européen et l’impact des nouvelles technologies, notamment le Progetto Leonardo, sur la réalisation. D’autres articles proposent des réflexions sur le rôle de l’image, un hommage au regretté Joris Ivens, ainsi qu’une rétrospective sur le Festival du film de Pesaro et son orientation vers le cinéma expérimental et les rétrospectives. Enfin, le numéro aborde le phénomène Lucille Ball, ses contributions révolutionnaires à la télévision, et inclut des critiques de films tels que Le Faucon et le Bonhomme de neige et Young Guns.