
N°525, juin 1998
Date de parution en kiosques : 03 juin
Ce numéro des Cahiers du cinéma explore une variété de sujets, à commencer par un entretien avec les frères Podalydès sur leur film Dieu seul me voit, analysant son style comique et sa narration à plusieurs niveaux. Le magazine se penche également sur Le Prédicateur de Robert Duvall, examinant ses thèmes de la foi et de l’identité américaine.
Le Festival de Cannes occupe une place importante dans ce numéro, avec des critiques et analyses, y compris une critique acerbe de la sélection officielle et un plaidoyer en faveur de films plus expérimentaux comme Les Idiots, The Hole et Les Fleurs de Shanghai. Un article sur l’état du cinéma français à Cannes s’interroge sur la difficulté de trouver une voix singulière tout en répondant aux exigences du succès commercial.
Un hommage est rendu à Michael Powell à travers une rétrospective de son œuvre, soulignant son héritage complexe et son influence sur le magazine lui-même.
Parmi les autres articles, on trouve des comptes-rendus du Festival du film documentaire de Nyon, un rapport du Festival du film de San Francisco et une analyse approfondie de l’œuvre du cinéaste japonais Ozu.
Le magazine explore également la notion de “geste” au cinéma à travers le film Petites de Noémie Lvovsky, et célèbre le geste et la physicalité chez des réalisateurs tels que Robert Bresson, Mikio Naruse et John Ford.
Enfin, le numéro se clôt sur un guide des festivals de cinéma et des programmes télévisés à venir.