N°565, février 2002

Ce numéro des Cahiers du cinéma explore plusieurs thèmes clés. Il propose une enquête sur l’impact des cartes cinéma illimitées sur les salles de cinéma plus modestes, constatant que la “catastrophe” redoutée ne s’est pas produite. Le magazine explore également les relations croissantes entre le cinéma et les jeux vidéo, en s’intéressant particulièrement à la façon dont la conception des jeux vidéo influence le cinéma et en proposant des interviews de cinéastes comme Christophe Gans, qui voit les jeux vidéo remplacer les films de série B. Un entretien majeur est consacré au réalisateur culte Jean-François Stévenin, qui évoque son dernier film Mischka et ses réflexions sur la création d’authenticité au cinéma. On retrouve également un retour sur L’Atalante de Jean Vigo, un film autrefois mutilé, aujourd’hui restauré, et une analyse du paradoxe persistant de l’œuvre. Le numéro comprend également une section critique passant en revue des films récents tels que Ocean’s Eleven, Lundi Matin, Fantômes et 8 Femmes, et la rédaction revient sur la polémique suscitée par la présence de Loft Story dans leur précédent palmarès des meilleurs films de l’année. D’autres articles abordent les implications socio-politiques des propos de Jean-Marie Messier sur l’exception culturelle française, un voyage au Brésil et son cinéma, ainsi que l’utilisation de la mode au cinéma.