
Actualités, Critique, En compétition 2025, Festival de Cannes 2025
Sentimental Value de Joachim Trier
Trier la maison
La « valeur sentimentale » du film de Joachim Trier est celle que deux sœurs accordent à leur maison familiale dont l’héroïne Nora (Renate Riesve, primée à Cannes en 2021 pour Julie en 12 chapitres) avait fait la narratrice d’une rédaction marquante dans sa scolarité. Très vite, l’idée d’un dispositif à la Here de Robert Zemeckis (raconter l’histoire des habitants successifs d’une maison) est escamotée au profit de la prolifération d’autres scènes : celle du théâtre où Nora fait carrière avec un succès menacé par de soudaines crises d’angoisse, et celle à venir du plateau de cinéma où le père des deux femmes, cinéaste, propose à Nora de participer au film qui relancerait enfin son activité artistique de septuagénaire ringardisé.
Sa demande, au moment de la mort de sa femme divorcée, déstabilise la fratrie : désormais seul propriétaire de la maison, il semble aussi s’approprier l’histoire familiale, alors qu’il a déserté le foyer quand ses filles étaient enfants. À l’opposé de Dogma95 qui, il y a trente ans, déboulonnait les pères avec moult secousses, la manière « trierienne » consiste à décrire la tristesse insidieuse des conflits déminés, fluidifiés en larme à l’œil insistante, des pétages de plomb convertis en fond dépressif. Trier est tchéchoviste : un stakhanoviste de la douceur.
Mais la « valeur sentimentale » se pose en général pour le cinéma du Norvégien désormais abonné de la compétition : mettre en scène des personnages émus suffit-il à émouvoir ? Négligeant les ponts possibles avec les pièces que joue Nora et les recherches archivistiques de sa sœur, Trier mise tout sur l’humeur (les ballades pop-folk insistantes qui ouvrent et ferment le film). Trier accumule les échanges en champ-contrechamp entre sœurs et entre chacune d’elles et le père, fouillant les traits des acteurs, sûr que la psychologie possède une « valeur » à la fois existentielle et esthétique. On le sent convaincu de trouver encore dans le visage, unité originelle du cinéma, la transcendance athée qui manque. « Prier n’est pas s’adresser à Dieu, c’est exprimer son désespoir » : répétée au cours du film, cette phrase est à entendre en remplaçant « prier » par « tourner ».
Mais la séquence du film finalement réalisé par le père vient souligner que ce volontarisme des émotions tient de la méthode Coué. La scène a la même texture que le reste de l’étoffe fictive : sentimentale mais dérythmée, offerte au seul salut de la sincérité des intentions.
Charlotte Garson
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Actualités, Critique, En compétition 2025, Festival de Cannes 2025
L’Agent secret de Kleber Mendonça Filho
L’espion qui venait du chaud
Il y avait de quoi craindre la promesse « cinéma de genre » de L’Agent secret, tant Bacurau (2019) réduisait les codes narratifs du western et du film d’action à un manichéisme strictement discursif. Mais Kleber Mendonça Filho fait ici le contraire : se déroulant dans les années 1970, L’Agent secret suit un universitaire menacé par la dictature pour des raisons d’abord sombres et prend du polar ce qu’il a de plus éclaté, incohérent, déviant, se permettant les fausses pistes, excursions fantastiques et autres détours cauchemardesques. L’idée est simple, mais difficile à exécuter : un pays comme le Brésil, a fortiori en temps de dictature, est impossible à raconter. Et la beauté du film tient à sa façon de confondre les fausses pistes et les éléments clés pour la compréhension. Pas dans le sens où on ne saurait pas les distinguer, mais où les uns ne pourraient pas exister sans les autres, à l’image de cette séquence d’ouverture où le protagoniste (Wagner Moura) vit une rencontre tendue avec la police dans une station de service devant la présence d’un cadavre posé là comme un résidu en décomposition, scène sans conséquence dans le récit mais qui le hante autant que le destin du héros. Si le festival de Cannes n’est surtout pas la maison du spectateur attentif, les salles abondant en corps fatigués et en yeux basculant inévitablement dans la sieste, il y avait dans cette séance une forme de joie à s’abandonner, à laisser emporter sa conscience dans la complexité où les personnages eux-mêmes naviguent, entre faux noms, rencontres tordues avec la justice et le pouvoir, rassemblements de persécutés, labyrinthes bureaucratiques et fusillades. Si le cœur de la trame se déroule en plein carnaval dans l’état du Pernambouc, ce n’est pas par recherche d’exotisme ou volonté d’ajouter de la confusion à la confusion : la fin du film ôte petit à petit son déguisement, le montage dévoilant de façon de plus en plus visible un présent qui montre sa tête par la porte du récit et qui regarde ce passé sans le comprendre. Revoici Moura déguisé en docteur, fils du protagoniste, incapable lui-même d’en dire plus sur des événements dont il ne saurait tirer le fil dans un pays changeant constamment d’habits le corps meurtri de son histoire.
Fernando Ganzo
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En compétition 2025, étoile 2025
Tableau des étoiles – Compétition officielle 2025
L’avis de la rédaction
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Nouvelle vague de Richard Linklater
Loin du temple
Pour apprécier Nouvelle vague, il faut accepter que Godard devienne un personnage de fiction, c’est-à-dire ne pas exiger une fidélité mais s’amuser des projections que permettent son image, son mythe, avec leur part de clichés. La première raison pour laquelle Linklater gagne son pari est que son geste est amoureux, à l’inverse de celui, revanchard, du Redoutable d’Hazanavicius, dont ce film est en bien des points l’antithèse. Amoureux mais pas dévot ni solennel. Linklater n’est pas intimidé par son sujet, notamment parce que ce n’est pas Godard seul qui l’intéresse mais sa jeunesse, sa désinvolture, son insolence parfois un peu crapuleuse, et tout ce que cela dit d’une époque et d’une manière de faire du cinéma. Malgré le noir et blanc, le format carré et les clins d’œil, le film n’est pas non plus un pastiche, ni même un plagiat assumé (ce que Godard revendiquait) : s’il retrouve quelque chose de ce cinéma-là c’est moins dans la forme du film que dans l’énergie de sa fabrication. Ne cherchant pas non plus à l’« actualiser » en le regardant avec des yeux et des idées de 2025, il le rend au présent par ses partis pris de tournage : essentiellement, une bande de jeunes acteurs réunis dans une aventure légère. Ainsi, on cesse vite de jouer au jeu des ressemblances, car là n’est pas la question. L’enjeu est plus libre, il est du côté du « on dirait que… » des enfants : « on dirait que je suis un réalisateur français de la fin des années 50 et que vous êtes Godard, Truffaut et compagnie… ». Un nom, un costume, une vague ressemblance, une imitation plus ou moins appuyée suffisent à s’amuser comme des gosses, c’est-à-dire sans le poids du mythe ou du surmoi. Bien heureusement, ça ressemble donc bien moins à un essai docte sur le génie suisse qu’au spectacle qu’offrirait une troupe de jeunes cinéphiles un peu fétichistes et surtout suffisamment désinvoltes pour démontrer aux gardiens du temple qu’il n’y a pas de temple qui vaille. De Godard, Linklater retient avant tout une forme de joie créatrice, qu’il rend contagieuse, et qu’il ait réalisé un petit film jovial sur un sujet si imposant prouve la tendre honnêteté de son geste.
Marcos Uzal
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Renoir de Chie Hayakawa
Depuis l’enfance
Renoir (à mon sens, le film de la compétition cannoise le plus stimulant vu jusqu’à aujourd’hui) est de ces films dont on ne saurait résumer facilement ce qu’il raconte, encore moins de quoi « ça parle », et que l’on ne peut précisément aborder qu’en disant d’abord depuis où il regarde. Sa forme éclatée, flottante et impressionniste traduit les mille perceptions d’une enfant – Fuki, 11 ans –, qui vit avec sa mère tandis que son père est à l’hôpital, en phase terminale de cancer. Loin d’être larmoyant, le film endosse au contraire l’incertitude émotive de la fillette (génialement incarnée par Yui Suzuki). Dans le présent des sensations plus que dans le recul des sentiments, Fuki est guidée par son désir de voir et d’expérimenter, mais, peu expressive, elle saisit surtout la tristesse de ce qui lui arrive à travers les réactions des adultes. Comme elle, le film est à la fois hypersensible (aux lumières, aux couleurs, aux sons) et rétif au pathos, là où tout pourrait y conduire. Le récit frôle parfois le conte, par les rituels et croyances que s’invente Fuki pour répondre à la mort qui l’entoure, mais aussi à travers des figures d’hommes à la fois fascinants et répugnants, dont l’un (un jeune pédophile qui l’amène chez lui, d’où elle s’échappera à temps) serait l’ogre de l’histoire. Chie Hayakawa, plongeant dans ses propres souvenirs, parvient ainsi à retrouver la texture d’une perception enfantine, quand le sens des choses est encore si opaque que tout existe dans son intensité même, et que les adultes restent des mystères aussi vastes et inquiétants que le désir, la tristesse ou la mort.
Marcos Uzal
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En compétition 2025
Resurrection de Bi Gan | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★
Charlotte Garson : ★
Élodie Tamayo : ★
Yal Sadat : ★
Marcos Uzal : ★
Fiche technique
Réalisation : Bi GAN
Scénario/dialogues : Mascha SCHILINSKI, Louise PETER
Image : Jingsong DONG
Casting :
Jackson YEE
Shu I
Mark CHAO
Li GENGXI
Jue HUANG
Chen YONGZHONG
Pays : Chine, France
Distribution : Les Films du Losange
Production : Arte France Cinéma, CG Cinéma, Dangmai Films
Durée : 160 minutes
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En compétition 2025
Sound of falling de Mascha Schilinski | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★
Fernando Ganzo : ●
Charlotte Garson : ★
Thierry Méranger : ★
Marcos Uzal : ★★
Fiche technique
Réalisation : Mascha SCHILINSKI
Scénario/dialogues : Mascha SCHILINSKI, Louise PETER
Image : Fabian GAMPER
Casting :
Hanna HECKT
Lena URZENDOWSKY
Laeni GEISELER
Susanne WUEST
Luise HEYER
Lea DRINDA
Florian GEIßELMANN
Greta KRAMER
Claudia GEISLER
Zoë BAIER
Lucas PRISOR
Filip SCHNACK
Konstantin LINDHORST
Luzia OPPERMANN
Bärbel SCHWARZ
Gode BENEDIX
Martin ROTHER
Pays : Allemagne
Distribution : Diaphana Distribution, MK2 Films
Production : Studio Zentral, ZDF/Das kleine Fernsehspiel
Durée : 149 minutes
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En compétition 2025
Woman and Child de Saeed Roustaee | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★★
Fernando Ganzo : ●
Charlotte Garson : ★
Élodie Tamayo : ●
Thierry Méranger : ★★
Fiche technique
Réalisation : Saeed ROUSTAEE
Scénario/dialogues : Saeed ROUSTAEE
Casting :
Payman MAADI
Parinaz IZADYAR
Soha NIASTI
Pays : Iran
Distribution : Diaphana Distribution, Goodfellas
Sélection Compétition 2025
Tableau des étoiles – Compétition officielle 2025

En compétition 2025
Die, My Love de Lynne Ramsay | Fiche film
L’avis de la rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★
Charlotte Garson : ●
Thierry Méranger : ★
Fiche technique
Réalisation : Lynne RAMSAY
Scénario/dialogues : Enda WALSH, Lynne RAMSAY, Ariana HARWICZ
Image : Seamus McGARVEY
Casting :
Jennifer LAWRENCE
Robert PATTINSON
Lakeith STANFIELD
Sissy SPACEK
Nickk NOLTE
Pays : Grande-Bretagne
Production : Black Label Media, Excellent Cadaver
Sélection Compétition 2025
Tableau des étoiles – Compétition officielle 2025

En compétition 2025
Valeur sentimentale de Joachim Trier | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★★
Charlotte Garson : ★
Thierry Méranger : ★
Marcos Uzal : ●
Critique du film
« Trier la maison » par Charlotte Garson
Fiche technique
Réalisation : Joachim TRIER
Scénario/dialogues : Joachim TRIER, Eskil VOGT
Image : Kasper TUXEN ANDERSEN
Casting :
Renate REINSVE
Inga IBSDOTTER LILLEAAS
Stellan SKARSGARD
Elle FANNING
Cory Michael SMITH
Lena ENDRE
Jesper CHRISTENSEN
Catherine COHEN
Bjorn ALEXANDER
Jonas LINDEGAARD JACOBSEN
Pia BORGLI
Pays : France, Norvège, Allemagne, Suède, Danemark
Production : Zentropa productions, Arte france Cinéma, MK2 Productions, Komplizen Films, Mer Film, Lumen Films
Distribution : Memento, MK2 Films
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En compétition 2025
Romería de Carla Simon | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★
Charlotte Garson : ★
Élodie Tamayo : ★★
Thierry Méranger : ★
Marcos Uzal : ★★
Fiche technique
Réalisation : Carla SIMON
Scénario/dialogues : Carla SIMON
Casting :
Llúcia GARCIA
Mitch
Tristan ULLOA
Janet NOVAS
Celine TYLL
Alberto GRACIA
Miryal GALLEGO
José Angel EGIDO
Sara CASASNOVAS
Pays : Espagne, Allemagne
Production : Elastica Films, Ventall Cinema
Distribution : Ad Vitam, MK2 Cinémas
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En compétition 2025
Les Aigles de la République de Tarik Saleh | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★★
Charlotte Garson : ★
Thierry Méranger : ★★
Marcos Uzal : ★
Fiche technique
Réalisation : Tarik SALEH
Scénario/dialogues : Tarik SALEH
Image : Pierre AIM
Casting :
Fares FARES
Zineb TRIKI
Lyna KHOUDRI
Amr WAKED
Cherien DABIS
Sherwan HAJI
Suhaib NASHWAN
Pays : France, Suède
Production : arte france Cinéma, Memento Production, Unlimited Stories, Apparaten, Ström Pictures, Bufo, Films Boutique
Distribution : Memento, Playtime
Durée : 125 minutes
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En compétition 2025
Un simple accident de Jafar Panahi | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★★
Charlotte Garson : ★★
Élodie Tamayo : ★★
Thierry Méranger : ★★
Marcos Uzal : ★
Fiche technique
Réalisation : Dominik MOLL
Scénario/dialogues : Dominik MOLL, Gilles MARCHAND
Image : Patrick GHIRINGHELLI
Casting :
Léa DRUCKER
Yoann BLANC
Guslagie MALANDA
Antonia BURESI
Kévin DEBONNE
Dorothée MARTINET
Etienne GUILLOU-KERVERN
Aleksandra YERMAK
Laurent BOZZI
Pays : France, Iran
Production : Haut et Court, France 2 Cinéma
Distribution : Haut et Court, Charades
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En compétition 2025
Mastermind de Kelly Reichardt | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★★★
Charlotte Garson : ★★
Thierry Méranger : ★★★
Elodie Tamayo : ★★★
Yal Sadat : ★★★
Marcos Uzal : ★★★
Fiche technique
Réalisation : Kelly REICHARDT
Scénario/dialogues : Kelly REICHARDT
Image : Christopher BLAUVELT
Casting :
Josh O’CONNOR
Alana HAIM
John MAGARO
Hope DAVIS
Bill CAMP
Gaby HOFFMANN
Rhenzy FELIZ
Amanda PLUMMER
Eli GELB
Cole DOMAN
Javion ALLEN
Mattew MATHER
Juan Carlos HERNANDEZ
Ryan HOMCHICK
Jean ZARZOUR
Margot ANDERSON-SONG
Pays : Etats-Unis
Production : Filmscience, MUBI
Distribution : MUBI
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Dossier 137 de Dominik Moll | Fiche film
L’avis de la Rédaction
Cotations : ● inutile de se déranger ★ à voir à la rigueur ★★ à voir ★★★ à voir absolument ★★★★ chef-d’oeuvre
Olivia Cooper-Hadjian : ★
Fernando Ganzo : ★
Charlotte Garson : ★
Marcos Uzal : ★
Fiche technique
Réalisation : Dominik MOLL
Scénario/dialogues : Dominik MOLL, Gilles MARCHAND
Image : Patrick GHIRINGHELLI
Casting :
Léa DRUCKER
Yoann BLANC
Guslagie MALANDA
Antonia BURESI
Kévin DEBONNE
Dorothée MARTINET
Etienne GUILLOU-KERVERN
Aleksandra YERMAK
Laurent BOZZI
Pays : France
Production : Haut et Court, France 2 Cinéma
Distribution : Haut et Court, Charades
Durée : 115 minutes
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