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La Chute du ciel de Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha

Sortie de forêt C’est l’un des plus beaux plans que Cannes nous a proposés cette année, toutes sections confondues. La première séquence de La Chute du ciel, qu’Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha montraient à la Quinzaine des cinéastes, dure neuf minutes. L’écran est large. Le cadre est immobile. Dans le lointain de la plaine, presque floutée par des ondes de chaleur, la lisière de la forêt amazonienne. S’en détache peu à peu une troupe. Les Yanomami sont plusieurs dizaines à revenir de la chasse et à marcher résolument mais sans précipitation vers l’objectif d’une caméra qui les attend à plusieurs centaines de mètres. Tout se joue dans cet espace et cette durée qui nous séparent du groupe et nous invitent à une observation patiente – à une écoute aussi – qui se mue très tôt en fascination. Il y a là toute la pureté d’un plan originel. Une sortie de forêt aussi essentielle pour le cinéma qu’une sortie d’usine, par exemple. Sauf que rien, ici, n’a été répété et que rien n’est surjoué. Que le plan, les cinéastes le diront plus tard, est réellement le premier du film à avoir été tourné. Qu’il n’y a rien à exhiber, à vendre ni à promouvoir. Le film s’éloigne d’emblée de toute pose protectionniste et de tout alibi ethnographique néocolonial, laissant le peuple amazonien s’emparer peu à peu du cadre que leur offrent les deux cinéastes. L’un des marcheurs finit, sans prêter la moindre attention à l’équipe de tournage, par aimanter l’objectif d’une caméra qui se départit alors de sa fixité. Davi Kopenawa va prendre la parole, le plus souvent off, et devenir la voix quasi unique du film. Le chaman yanomami a déjà livré, sous le même titre, un texte capital à l’ethnographie, cosigné par l’anthropologue Bruce Albert en 2010. Son adaptation était jugée impossible. L’exploit des cinéastes est de parvenir à inventer un film de réappropriation et d’interpellation qui immergerait totalement son spectateur. Il ne s’agit plus alors seulement de délivrer un indispensable discours d’alerte et d’urgence. Ni même d’un passage à l’acte créatif qui intègre des techniciens autochtones à la micro-équipe de tournage. Mais d’offrir des sons, des silences, des lumières et des formes à une cosmologie qui nous repense. Thierry Méranger
par Thierry Meranger
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La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy

Explosante fixe La Prisonnière de Bordeaux : le titre est aussi factuel en apparence que déroutant au regard de l’objet qu’il désigne. Dans le nouveau film de Patricia Mazuy, ce sont les hommes et non les femmes qui sont en prison. Deux d’entre elles se rencontrent en leur rendant visite. Laquelle est la plus prisonnière des deux ? Celle qui vit désormais seule dans sa grande maison bourgeoise, n’osant plus sortir (Alma / Isabelle Huppert) ? Ou celle dont cette dernière s’arroge vigoureusement la compagnie (Mina / Hafsia Herzi) ? De la même façon, le film parvient à combiner deux approches apparemment incompatibles : l’une frontale, l’autre oblique. Frontalement, les deux femmes n’ont rien en commun, si ce n’est peut-être leur capacité à mentir. Indirectement, si : leurs destins respectifs sont déterminés par l’identité de leurs hommes, par leurs bonnes et mauvaises décisions, et leur marge de manœuvre, dans le film, ne se situe qu’à l’intérieur de ce cadre. En réalité, la relation se joue à quatre, les absents restant omniprésents dans l’équation : Alma + Christopher, neurochirurgien volage, auteur d’un homicide involontaire sous l’emprise de l’alcool et d’un délit de fuite ; Mina + Nasser, emprisonné pour un braquage de bijouterie. Dès le départ, il est sensible que le gouffre social pèse, pèsera, qu’il ne pourra pas ne pas cliver. Entre Alma et Mina, plus d’une injustice fait barrage, et rend la possibilité d’une amitié incertaine. Mais Mazuy réintroduit toujours l’oblique, par une écriture et des dialogues d’une rare inventivité. Elle éloigne toujours le récit du sentiment de foncer dans un mur sans pour autant cesser de le nourrir. Seules ensemble, les deux femmes inventent une manière de vivre qui ressemble de loin et par instants à une utopie (Alma loge Mina, lui permettant de se rapprocher de la prison, lui trouve un travail, et parvient à inscrire les enfants de Mina à l’école de quartier). Huppert et Herzi incarnent chacune merveilleusement ce paradoxe entre la transparence et l’opacité, l’utilitarisme assumé et la possibilité toujours douteuse du sentiment. Par le gouffre, c’est finalement le récit des liens tordus qui forment une société qui émerge, des liens étrangers à la vertu, mais pas à la beauté. Alma et Mina s’utilisent l’une l’autre. C’est le besoin et non l’envie qui fonde leur relation. Vu de face, le constat est amer. Mais de biais, des nuances s’y ajoutent. N’est-il pas réjouissant de voir que c’est la contrainte qui produit la rencontre, lorsque les liens subis sont par moments transfigurés ? Enchaînées par leurs racines à un lieu (social) qu’elles n’ont pas choisi, deux femmes cherchent la lumière, et parce qu’elle est rare, elles étendent d’autant plus loin leurs branchages. Olivia Cooper-Hadjian
par Olivia Cooper-Hadjian
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Christmas Eve in Miller’s Point de Tyler Taormina

Album de famille Le seul vertige possible dans un festival si peu en altitude que Cannes, c’est celui du temps : la sensation que peut provoquer une projection temporaire au plus profond de l’âme du spectateur, ce moment où les images continuent à se dérouler devant nos yeux tandis que notre esprit vagabonde à travers des sentiments errants, ceux de notre mémoire se mélangeant à ceux provoqués par la projection. C’est ce que deux films de la Quinzaine ont créé hier, réunis par le hasard de la programmation ou par une inventivité géniale du comité de sélection. Dans Christmas Eve in Miller’s Point, alors que Tyler Taormina a déjà construit de façon éblouissante la densité temporaire d’une soirée de Noël longue et surpeuplée, les membres d’une famille se retrouvent pour revoir avec émotion de vieilles cassettes vidéo : plusieurs des acteurs se revoient soudain sur le poste de télévision dans un passé indéfini (on ignore de quand datent ces images et leur lien avec la fiction, car elles sont visiblement de source documentaire), certains versent une larme de se voir à un mariage, à une fête, en vacances. Ils pleurent de voir le passé projeté, et nous pleurons de voir une forme de quatrième mur détruit, celui, tenace, qui nous oblige à accepter que ce que l’on voit ce sont des personnages, plus que des corps et des êtres dont la seule existence sera toujours plus forte que toute construction cinématographique à laquelle ils pourraient participer. Tayler Taormina nous rappelle que la plus belle force d’une œuvre de fiction est d’être humble devant la vie filmée, en la laissant se glisser entre les plans, et ici de la façon la plus directe : grâce à d’autres plans déjà existants. Dans Algo nuevo, algo viejo, algo prestado, Hernán Rosselli fait de cette démarche le principe d’une fiction sidérante. Une jeune femme évoluant dans le milieu clandestin des loteries truquées, sorte de petite mafia familiale, s’interroge sur un passé que des images d’archive et une voix off tissent comme une maille où documentaire et fiction semblent tout simplement indémêlables. Si ce que le présent du film raconte est de toute évidence une fiction, la vérité tout aussi évidente des images d’archives où l’on voit la protagoniste Maribel petite, sa mère plus jeune et son père encore vivant, mais aussi d’autres personnages à un autre moment de leur vie, articule un constant aller-retour entre l’entité des choses, le vrai et le faux, le passé et le présent, qui frappe à chaque fois d’une émotion qu’il serait impossible de créer dans n’importe quelle autre forme artistique. C’est d’ailleurs à cette spécificité cinématographique que la tenace musique du film, faite de versions « midi » de divers morceaux de Bach (du Clavier bien tempéré à la Passion selon saint Matthieu), et donc banalisés, semble renvoyer : le sacré est ici redescendu sur terre car les images par définition sont crues, sinon désagréables (la vie illégale de la famille Felpeto se voyant ainsi privée de toute forme de vision romantique). Par le jeu de Maribel, la voix off faite de vrai/faux souvenirs fait pencher du côté de la fiction, parallèlement aux scènes au présent qui font évoluer la trame : plus le film avance, plus la protagoniste s’enfonce dans un secret de son passé dont la résolution détruit toute possibilité d’équivoque et tout avenir pour la famille. Le film comme Maribel sont ainsi libérés de cette camisole de force du montage et peuvent enfin respirer. La construction est si fine, si précise, que Rosselli réussit à résoudre la plus grande question qui se pose aux récits argentins contemporains (qui en sont conscients, voir La flor ou Los delincuentes) : comment finir un film. Fernando Ganzo
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Algo nuevo, algo viejo, algo prestado d’Hernán Rosselli

Album de famille Le seul vertige possible dans un festival si peu en altitude que Cannes, c’est celui du temps : la sensation que peut provoquer une projection temporaire au plus profond de l’âme du spectateur, ce moment où les images continuent à se dérouler devant nos yeux tandis que notre esprit vagabonde à travers des sentiments errants, ceux de notre mémoire se mélangeant à ceux provoqués par la projection. C’est ce que deux films de la Quinzaine ont créé hier, réunis par le hasard de la programmation ou par une inventivité géniale du comité de sélection. Dans Christmas Eve in Miller’s Point, alors que Tayler Taormina a déjà construit de façon éblouissante la densité temporaire d’une soirée de Noël longue et surpeuplée, les membres d’une famille se retrouvent pour revoir avec émotion de vieilles cassettes vidéo : plusieurs des acteurs se revoient soudain sur le poste de télévision dans un passé indéfini (on ignore de quand datent ces images et leur lien avec la fiction, car elles sont visiblement de source documentaire), certains versent une larme de se voir à un mariage, à une fête, en vacances. Ils pleurent de voir le passé projeté, et nous pleurons de voir une forme de quatrième mur détruit, celui, tenace, qui nous oblige à accepter que ce que l’on voit ce sont des personnages, plus que des corps et des êtres dont la seule existence sera toujours plus forte que toute construction cinématographique à laquelle ils pourraient participer. Tayler Taormina nous rappelle que la plus belle force d’une œuvre de fiction est d’être humble devant la vie filmée, en la laissant se glisser entre les plans, et ici de la façon la plus directe : grâce à d’autres plans déjà existants. Dans Algo nuevo, algo viejo, algo prestado, Hernán Rosselli fait de cette démarche le principe d’une fiction sidérante. Une jeune femme évoluant dans le milieu clandestin des loteries truquées, sorte de petite mafia familiale, s’interroge sur un passé que des images d’archive et une voix off tissent comme une maille où documentaire et fiction semblent tout simplement indémêlables. Si ce que le présent du film raconte est de toute évidence une fiction, la vérité tout aussi évidente des images d’archives où l’on voit la protagoniste Maribel petite, sa mère plus jeune et son père encore vivant, mais aussi d’autres personnages à un autre moment de leur vie, articule un constant aller-retour entre l’entité des choses, le vrai et le faux, le passé et le présent, qui frappe à chaque fois d’une émotion qu’il serait impossible de créer dans n’importe quelle autre forme artistique. C’est d’ailleurs à cette spécificité cinématographique que la tenace musique du film, faite de versions « midi » de divers morceaux de Bach (du Clavier bien tempéré à la Passion selon saint Matthieu), et donc banalisés, semble renvoyer : le sacré est ici redescendu sur terre car les images par définition sont crues, sinon désagréables (la vie illégale de la famille Felpeto se voyant ainsi privée de toute forme de vision romantique). Par le jeu de Maribel, la voix off faite de vrai/faux souvenirs fait pencher du côté de la fiction, parallèlement aux scènes au présent qui font évoluer la trame : plus le film avance, plus la protagoniste s’enfonce dans un secret de son passé dont la résolution détruit toute possibilité d’équivoque et tout avenir pour la famille. Le film comme Maribel sont ainsi libérés de cette camisole de force du montage et peuvent enfin respirer. La construction est si fine, si précise, que Rosselli réussit à résoudre la plus grande question qui se pose aux récits argentins contemporains (qui en sont conscients, voir La flor ou Los delincuentes) : comment finir un film. Fernando Ganzo
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Ma vie ma gueule de Sophie Fillières

Uku-ailé Une page Word blanche et des allers-retours pour trouver la police qui lancera le texte. Arial ? Hebrew ? Avenir ? Ça tape sur les touches et commente à voix haute les défauts de glyphes aux noms abscons. « Ma vie ma gueule » s’inscrit sur le document. Par ce titre s’amorce l’autofiction, en forme de ballade rétrospective, d’épitaphe drolatique, même si Sophie Fillières ne savait pas encore qu’elle signait là son dernier film. Morte peu après la fin du tournage, elle a laissé à ses proches (dont ses enfants, Agathe et Adam Bonitzer) le soin de terminer le projet pour elle. Comment s’en aller, en cinéma ? Quel geste, quel portrait composer, à la fin ? La réponse de la réalisatrice, à son image, est à la fois délicate et frontale. Son autoportrait s’incarne dans un alter ego, nouvelle figure de femme « bordeline », dans les pas de l’anesthésiste trouble de Gentille ou de l’autrice en mal d’inspiration d’Un chat un chat. Ici, elle se nomme Barberie Bichette. Cette Barbie(turique) cinquantenaire, pubarde de métier mais poète de vocation, tient sur le fil du rasoir, entre envolées fantasques et gouffres paranoïaques. Agnès Jaoui lui prête une sensibilité étrange, tranquillement inquiète – auprès de ses enfants, amis, médecins ou de gens de passage. Sa présence combine le proche et le lointain : bustes et hanches font face, visage et regard s’évadent. Sa voix traîne. Son existence efface autant de traces qu’elle en laisse. Pif, Paf, Youkou ! : Les trois actes farceurs de cette tragi-comédie fuient toute tentation hiératique. Le portrait, instable, cherche à préserver ce qui en nous bouge et se contredit. Il se fabrique à coup de ruptures de ton, d’ellipses, de ratures pour ainsi dire (à l’image des sorties de champ de Barberie, qui appellent souvent un retour, comme pour rectifier un élément du cadre ou de l’action). On connaît l’art de Sophie Fillières pour jouer du « jeu » (au sens d’articulation, de jointure). Elle travaille l’écart de soi à soi, de soi aux autres – comme dans La Belle et la Belle, où deux actrices incarnaient la même femme à deux âges différents. Cela produit des formes d’énonciation singulières, les dialogues et monologues glissant en adresses instables, tels ces champs-contrechamps boiteux qui façonnent les scènes jubilatoires au cabinet du psy. La dissonance œil/oreille et son/image contribue encore à faire de cette trame une surface joyeusement désajustée. On repart au son d’un ukulele d’apothéose que Philippe Katerine fait sonner dans la lande écossaise. Un thème pour une Arcardie loufoque, lieu idéal du cinéma de Sophie Fillières. Élodie Tamayo
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Mongrel de Chiang Wei Liang | Fiche film

L’avis de la rédaction Fiche technique Réalisation : Wei Liang CHIANG en collaboration avec Qiao Yin YOU Scénario/dialogues : Wei Liang CHIANG Image : Michaël CAPRON Montage : Dounia SICHOV Casting : Wanlop Rungkumjad (Oom), Daniel Hong Yu-hong (Hsing), Lu Yi-ching (Mei), Kuo Shu-wei (Hui) Pays : Taiwan, Singapour, France Production : E&W Films (Singapore), Le Petit Jardin (Taïwan), Deuxième Ligne Films (France) Distribution : Durée : 128 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Ma vie ma gueule de Sophie Fillières | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Fernando Ganzo Charlotte Garson Thierry Méranger Élodie Tamayo Yal Sadat Marcos Uzal Critique du film Uku-ailé par Élodie Tamayo Fiche technique Réalisation : Sophie FILLIÈRES Scénario/dialogues : Sophie FILLIÈRES Image : Emmanuelle COLLINOT Montage : François QUIQUERÉ Casting : Agnès JAOUI Angélina WORETH Édouard SULPICE Pays : France Production : Christmas in July Distribution : Jour2fête Distribution Durée : 99 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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The Hyperboreans de Cristóbal León et Joaquín Cociña | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Fernando Ganzo Thierry Méranger Yal Sadat Élodie Tamayo Marcos Uzal Fiche technique Réalisation : Cristóbal LEÓN, Joaquín COCIÑA Scénario/dialogues : Cristóbal LEÓN, Joaquín COCIÑA, Alejandra MOFFAT Image : Natalia MEDINA Montage : Pablo CARO SILVA, Cristóbal LEÓN, Joaquín COCIÑA, Catalina SANDOVAL Casting : Antonia GIESEN Francisco VISCERAL Pays : Chili Production : León & Cociña Films (Chili), Globo Rojo Films (Chili) Distribution : Durée : 62 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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The Falling Sky de Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha | Fiche film

L’avis de la rédaction Thierry Méranger Fiche technique Réalisation : Eryk ROCHA, Gabriela CARNEIRO DA CUNHA Scénario/dialogues : Eryk ROCHA, Gabriela CARNEIRO DA CUNHA Image : Eryk ROCHA, Bernard MACHADO Montage : Renato VALLONE Casting : Davi KOPENAWA Justino & Givaldo & Raimundo & Dinarte YANOMAMI Guiomar KOPENAWA Pays : Brésil, Italie, France Production : Aruac Filmes (Brésil), Stemal Entertainment (Italie), Les Films d’ici (France) Distribution : Durée : 110 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Something Old, Something New, Something Borrowed de Hernán Rosselli | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Fernando Ganzo Charlotte Garson Thierry Méranger Elodie Tamayo Marcos Uzal Critique du film Album de famille par Fernando Ganzo Fiche technique Réalisation : Hernán ROSSELLI Scénario/dialogues : Hernán ROSSELLI Image : Joaquin NEIRA, Hugo FELPETO Montage : Hernán ROSSELLI, Federico ROTSTEIN, Jimena GARCIA MOLT Casting : Maribel FELPETO Alejandra CÁNEPA Hugo FELPETO Pays : Argentine Production  :36 Caballos (Argentine) Distribution : Durée : 100 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Sister Midnight de Karan Kandhari | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Fiche technique Réalisation : Karan KANDHARI Scénario/dialogues : Karan KANDHARI Image : Sverre SØRDAL Montage : Napoleon STRATOGIANNAKIS Casting : Radhika APTE Ashok PATHAK Chhaya KADAM Pays : Royaume-Uni, Inde, Suède Production : Suitable Pictures (Inde), Wellington Films (Royaume-Uni), Filmgate Films (Sweden) Distribution : Durée : 110 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Une langue universelle de Matthew Rankin | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Fernando Ganzo Fiche technique Réalisation : Matthew RANKIN Scénario/dialogues : Matthew RANKIN, Pirouz NEMATI, Ila FIROUZABADI Image : Isabelle STACHTCHENKO Montage : XI FENG Casting : Rojina ESMAEILI Saba VAHEDYOUSEFI Mani SOLEYMANLOU Pays : Canada Production : Metafilms Inc. Distribution : Durée : 89 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Thierry Méranger Fiche technique Réalisation : Mahdi FLEIFEL Scénario/dialogues : Mahdi FLEIFEL, Fyzal BOULIFA, Jason MCCOLGAN Image : Thodoris MIHOPOULOS GSC Montage : Halim SABBAGH Casting : Mahmood BAKRI Aram SABBAGH Mohammad ALSURAFA Angeliki PAPOULIA Pays : Royaume-Uni, France, Allemagne, Grèce, Pays-Bas, Qatar, Arabie saoudite, Palestine Production : Inside Out Films (Royaume-Uni), Salaud Morisset (France), Salaud Morisset Deutschland (Allemagne), Homemade Films (Grèce), Studio Ruba (Pays-Bas), ERT (Grèce), Metafora Production (Qatar), The Red Sea Fund (Arabie Saoudite) Distribution : Eurozoom Durée : 105 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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The Other Way Around de Jonás Trueba | Fiche film

L’avis de la rédaction Charlotte Garson Élodie Tamayo Thierry Méranger Marcos Uzal Fiche technique Réalisation :  Jonás TRUEBA Scénario/dialogues : Jonás TRUEBA, Itsaso ARANA, Vito SANZ Image : Santiago RACAJ Montage : Marta VELASCO Casting : Itsaso ARANA VITO SANZ Pays : Espagne, France Production : Los Ilusos Films (Espagne), Les Films du Worso (France) Distribution : Arizona Distribution Durée : 114 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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Savanna and the Mountain de Paulo Carneiro | Fiche film

L’avis de la rédaction Olivia Cooper-Hadjian Thierry Méranger Fiche technique Réalisation : Paulo CARNEIRO Scénario/dialogues : Paulo CARNEIRO, Alex PIPERNO Image : Duarte DOMINGOS Montage : Magdalena SCHINCA, Paulo CARNEIRO, Alex PIPERNO Casting : Aida FERNANDES Maria LOUREIRO Elisabete PIRES Pays : Portugal, Uruguay Production : Bam Bam Cinema (Portugal), La Pobladora Cine (Uruguay) Distribution : Durée : 77 minutes À lire également Suivez Cannes – Jour par jour CATÉGORIES
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